A son image
PROJECTION A LA SALLE POLYVALENTE 20H30
Résumé
Fragments de la vie d’Antonia, jeune photographe de Corse-Matin à Ajaccio. Son engagement, ses amis, ses amours se mélangent aux grands événements de l’histoire politique de l’île, des années 1980 à l’aube du XXIe siècle. C’est la fresque d’une génération.
Les critiques
Bande à part : « Le réalisateur d’ »Une Vie violente » réarme l’obturateur de sa caméra pour faire entrer, à nouveau, le noir obscur des années de plomb en Corse. Il déclenche un récit brut, brillant comme une réflexion spéculaire. Le reflet rayonnant d’un nationalisme mortifère. » Jo Fishley
Le Parisien : « L’autre force du film tient dans la façon dont Thierry de Peretti, réalisateur natif de l’île, casse la chronologie, truffe le film d’images d’archives marquantes, multiplie les scènes aussi magnifiques qu’inattendues, étonne par ses choix musicaux : sa mise en scène secoue le spectateur autant qu’elle l’émeut. » Renaud Baronian
Le point de vue Ciné Parc
À son image est adapté du roman du même nom de Jérôme Ferrari. Pour l’occasion, Thierry de Peretti se livre pour la première fois à l’exercice de l’adaptation. Le réalisateur, à qui l’on doit, entre autres, le réaliste film sur la mafia corse Une vie violente et l’intense thriller Enquête sur un scandale d’état, explique : « À la lecture de À son image, j’ai été vite captivé, mais aussi troublé, parce que je venais de finir Une vie violente et j’ai eu l’impression que le roman, d’une certaine façon, dialoguait avec mon film. Dans un premier temps, j’ai pensé que ce serait idiot de l’adapter, parce que ce serait vouloir refaire la même chose en changeant juste les personnages… Mais, curieusement, c’est exactement cela qui m’a donné envie de le faire. Refermant le roman, j’en ai tout de suite parlé à mon producteur, Frédéric Jouve, qui en a acquis les droits. La nouveauté pour moi, c’est en effet que le point de départ est un roman. Les événements politiques qui rythment le récit sont historiques (ils appartiennent aussi à mes propres souvenirs d’enfant et d’adolescent) : l’affaire Bastelica-Fesch, le double homicide de la prison d’Ajaccio, la mort de Robert Sozzi, la scission au sein du FLNC… Mais les personnages sont de purs personnages de littérature. Pour moi, qui ai fait jusque-là seulement des films dont les personnages sont inspirés de personnes qui ont existé, c’était excitant, mais aussi un peu flippant. »A son image